Amicie, Christophe et Eric.
Début de mission un peu bouleversé puisque Hubert, notre président ne pourra finalement pas venir en raison d’une blessure non cicatrisée. Nous partirons donc à 3, Christophe fidèle pour sa 5ème mission, Eric un ami chirurgien à la retraite qui a fait des missions au Viêtnam et au Burkina-Faso mais ne connait pas Madagascar et Amicie investie d’une lourde responsabilité sans son mari-président.
Fidèle, Joro nous attend comme chaque fois avec un large sourire et toute sa bienveillance.
Mercredi 7 mai : Tananarive
Pour gagner du temps (Tana est toujours aussi embouteillée) des artisans nous livrent directement à l’hôtel nos commandes d’artisanat puis nous partons faire quelques courses indispensables.
Nous déjeunons avec Stéphanie Mercier de l’association Lyonnaise Ar-Mada, très active dans le domaine de la santé à Madagascar.
À 14h, nous retrouvons avec bonheur les sœurs de l’Évangile qui ont une école primaire, un dispensaire, un atelier de broderies dans un quartier très pauvre de Tana. Christophe va vérifier les retouches demandées pour la bonne finition des 4 nouvelles classes construites par OTM et pendant ce temps je vais terminer de commander toutes les broderies pour la prochaine vente et donner quelques précisions sur celles demandées en mars afin d’en rapporter le maximum à notre retour.
Nous rencontrons la petite fille de 6 ans (photos ci-dessous) opérée d’un cancer du rein très récemment, elle a besoin de compléments alimentaires que nous rapporterons début juin grâce à Stéphanie. Tous les consommables médicaux apportés sont livrés à la pharmacie des sœurs.



Nous recherchons des tests de palud pour Ambatofotsy ainsi que divers produits hélas introuvables. Nous avons rendez-vous à midi au provincial des sœurs de St Joseph de Cluny pour rencontrer la nouvelle provinciale Sr Daniella accompagnée de sa prédécesseure Sr Adeline. C’est important d’échanger sur les souhaits des sœurs pour les différents centres et sur les possibilités d’OTM.
Nous évoquons notre souhait de former des jeunes aux métiers de maintenance si négligés dans certaines écoles. Sr Daniella est très ouverte à ce projet.
À 16h30, nous avons rendez-vous avec le père Graziano (communauté de Don Bosco) pour évoquer un partenariat sur la formation aux métiers de maintenance de bâtiments qui pourrait aussi se faire en collaboration avec ESF (Energie sans Frontières) qui s’occuperait de la partie électrique.
- La demande d’une aide pour ouvrir 2 classes (6ème et 5ème) à Kimony près de Morondava.
- La possibilité de logement étudiant à Ambozanten (Fianarantsoa) pour 3 filles. À concrétiser avec Sr Noëline, la supérieure à Fianarantsoa.
- Le projet de formation professionnelle aux métiers de maintenance à concrétiser.
Ce matin, nous partons à la recherche d’un groupement de producteurs d’huiles essentielles bien caché dans une impasse, nous faisons la rencontre d’un commercial qui prend la commande préparée par Colette (notre spécialiste). Il nous assure que tout sera prêt pour notre retour !!
Tout le reste de la journée sera consacré à l’achat d’artisanat dans différents marchés ou ateliers, cela prend toujours beaucoup de temps. Nous finirons par une visite à l’atelier de Violette qui fabrique des objets à partir de bidons recyclés et une nouvelle adresse à côté, où l’on travaille le raphia.
Le soir nous dînons avec 2 représentants d’associations qui œuvrent à Madagascar.


Petit arrêt dans l’entreprise SOMACOU pour acheter quelques articles en éponge que nous ferons broder et nous récupérons la vanille commandée. Nous prenons la route vers Talata-Volonondry où Christophe nous a devancé avec Mr Abelson (entreprise de TP) pour la réception du chantier (construction d’un château d’eau et installation d’une pompe).
Avec Sr Jeannette (la supérieure) nous faisons le bilan de l’année scolaire écoulée (1165 élèves), la visite de l’école pour noter les besoins et le point sur les parrainages (17 enfants sont parrainés).

- Le chauffe-eau du dortoir des filles mériterait d’être changé ainsi que les robinets des douches et des lavabos.
- L’évocation de formation professionnelle au métier de maintenance est à l’étude, l’entretien reste un problème majeur.
Départ matinal pour différentes courses (récupérer de la spiruline) et visite d’un nouvel atelier d’artisanat qui fonctionne uniquement sur le recyclage de papier et de tissu. Belle découverte de cette association qui fait travailler des femmes seules ou en grande difficulté. Nous achetons différents articles qui renouvelleront notre gamme. À 11h30 nous prenons la route pour Antsirabé, où nous arriverons vers 17h30 après quelques achats en chemin. Le soir, nous dînons avec le Docteur Benjamin que nous reverrons le lendemain dans sa clinique.


Petit tour au marché couvert où nous achetons du poivre sauvage, des baies roses et différentes épices. Ensuite nous faisons quelques courses pour les sœurs et nous filons retrouver Docteur Benjamin qui fait visiter toute sa clinique à Doct Eric ! Nous rencontrons des enfants opérés de becs de lièvre et fentes palatines et recevons beaucoup d’explications sur cette pathologie très répandue à Madagascar.
Nous avons rendez-vous avec Sœur Agnès (sœur de l’Évangile) pour le déjeuner. Toujours aussi merveilleuse et lumineuse, ses 82 ans ne lui font pas perdre son énergie et sa bonne humeur. Elle emmène Christophe et Éric à la prison dont elle s’occupe qui est surpeuplée. Grâce à elle les détenus peuvent broder pour gagner de quoi se nourrir, peuvent aller à l’école dans la prison ou encore travailler dans un atelier de réparation. Cette sœur est leur espoir quotidien. Pendant ce temps, je passe quelques commandes à l’atelier de broderies puis nous allons avec Joro chercher de l’artisanat (pintades) et quelques pierres avant de revenir chercher nos 2 compagnons !!
Nous repassons chez les sœurs de l’Évangile et chez le Docteur Benjamin avant d’aller rencontrer l’association « Cœur de forêt », à qui nous avons commandé des huiles essentielles. Intéressante rencontre de Malgaches très impliqués dans la préservation des forêts et la reforestation pour protéger la biodiversité. Ils accompagnent les agriculteurs et valorisent leur production, leur donnant envie de continuer à régénérer leur environnement.
Ensuite nous prenons la direction d’Ambositra où nous arriverons à 16h30. Dans cette ville spécialisée dans le travail du bois, nous faisons des achats d’artisanat, nous vérifions l’avancement et complétons la commande de mobilier pour les 10 nouvelles classes d’Ambatofotsy. Tout devra être terminé le 15 aout car le transport sera long.
Après avoir retrouvé Valiavo (élève parrainé) et sa mère qui l’élève seule, nous allons diner chez les sœurs de St Joseph de Cluny qui tiennent une très importante école de 2600 élèves que nous n’avions jamais visitée. Nous y retrouvons Sœur Sandra, la nouvelle directrice de l’école, que nous avions connue à Ambatofotsy.

Encore quelques achats et visite d’artisans faisant de la marqueterie et travaillant le bois. Nous arriverons à la nuit tombante à Fianarantsoa à cause d’une route désastreuse.


L’outillage est « fait maison ». À gauche cet homme fait de la marqueterie depuis 50ans !
Rencontre avec Mr Gervais qui encadre les étudiants parrainés puis visite de l’appartement loué par OTM pour les loger, c’est plutôt bien tenu. Nous retrouverons tous les étudiants samedi à midi pour déjeuner avec eux et parler de leurs études respectives.
Ensuite, nous préparons notre départ pour Ambatofotsy, il y a toujours beaucoup de choses à acheter ; du lait 1er âge, des médicaments, de la farine vitaminée pour les enfants dénutris, de l’outillage et des provisions…. L’inquiétude est due à la météo peu favorable (petit crachin breton qui pénètre et rend la piste compliquée !!)
Ce soir nous irons à l’hôpital rencontrer le professeur Tahiry (directrice de l’hôpital) et son mari Prof Fafah, tous deux chirurgiens, ils opèrent des enfants envoyés par Sr Honorine responsable du dispensaire d’Ambatofotsy. Nous avons fait le point sur les opérations effectuées depuis l’année dernière et sur les projets à venir. Il faudra se revoir, leur temps disponible est rare.

Nous commençons la journée en apportant toutes les marchandises les plus lourdes à un transporteur afin d’alléger au maximum la voiture. Ensuite direction la léproserie de Marana à ½h de Fianarantsoa, où nous sommes accueillis par sœur Sabine, l’infirmière responsable de l’infirmerie et du dispensaire depuis de nombreuses années. Nous visitons toute la léproserie et le bloc opératoire car Eric n’était jamais venu, les malades sont toujours aussi nombreux (environ 90) et les sœurs font des campagnes de dépistages régulièrement en allant dans des villages retirés. En plus, l’épidémie de palud impacte aussi ce dispensaire qui doit ouvrir un jour de plus par semaine tant l’affluence de malades est grande cette année, le travail de ces sœurs est indispensable.
Le chauffe-eau solaire va être réparé grâce au tube apporté de Tananarive .

En partant de Marana, nous nous arrêtons chez Claude, ce merveilleux ébéniste qui a des doigts d’or et un grand cœur, il confectionne des objets en bois absolument magnifiques. Retour


- Étudier le problème des robinets d’eau peu adaptés aux lépreux.
- Le besoin récurrent de semelles et de boucles pour confectionner les chaussures des lépreux.
- Il manque des ampoules au scialytique de la salle d’opération.
- Demande de matériel pour détecter les maladies des yeux des lépreux.
Derniers préparatifs, encore quelques courses et nous allons déjeuner avec les étudiants parrainés, ils seront presque tous là. Eric discutera avec les futurs médecins, Christophe avec un étudiant en mécanique et j’échangerai avec les para-med, sans oublier les informaticiens ! Ils sont motivés et s’accrochent malgré la difficulté pour certains de mal maitriser le Français, un problème récurrent qui nous préoccupe toujours.
Nous rentrons charger les voitures pour partir dormir plus près du départ de la piste. Une panne sur une des deux voitures nous obligera à modifier nos projets, nous démarrons qu’avec un véhicule, l’autre nous rejoindra après réparation !
- Pour les jeunes qui veulent poursuivre des études supérieures, il faut impérativement intensifier nos efforts pour améliorer le niveau de français.
Nous savions que la piste serait difficile mais sans la dextérité de notre chauffeur, nous ne serions jamais passés 12h avec 2 embourbements compliqués et une panne de frein réparée en chemin avec 3h de conduite de nuit sportive ! Ambatofotsy est de plus en plus difficile d’accès car le train fonctionne mal.

Trois jours bien nécessaires pour aborder tous les sujets et prendre du temps avec chacun. Tout commence bien avec la fête des élèves pour remercier OTM, les danses traditionnelles malgaches sont merveilleusement effectuées par chaque classe à tour de rôle, le tout orchestré par sœur Marie-Honorine, la sœur supérieure. C’est toujours un moment très émouvant.

Christophe abordera les différents problèmes techniques des bâtiments avec Mr Ignace le responsable. Avec Eric nous irons au dispensaire, il y a des malades à soigner pour notre chirurgien puis des médicaments à trier et ranger car les derniers colis viennent d’arriver. Toujours beaucoup de bébés très dénutris (orphelins à cause de la forte mortalité des femmes en couche) et en plus en ce moment une épouvantable épidémie de palud grave causant de nombreux décès, spécialement chez les jeunes (4 élèves sont décédés)
Dans l’hôpital public (CSB I) tenu par un infirmier et sa femme « sage-femme », il n’ y a ni l’eau courante ni l’électricité (juste qq panneaux solaires pour le frigidaire) et désormais les tôles du toit sont toutes percées, il faut tout le courage de ce couple pour soigner et pratiquer environ 20 accouchements par mois souvent à la lumière d’une frontale. OTM les aide ponctuellement pour des besoins essentiels ( des matelas, des draps, un échographe, des bouteilles d’oxygène…) Cette année devant la gravité du palud, MSF a établi un hôpital de campagne à Ikongo (18km) pour les enfants, apportant tests, médicaments et soins dans cette région complètement abandonnée.
De retour chez les sœurs Christophe suivra l’avancée des travaux avec Mr Abelson (entreprise BTP) pour la construction de 10 nouvelles classes qui doivent être terminées pour la prochaine rentrée scolaire. Nous espérons que malgré le retard pris les délais seront tenus, la prochaine mission de septembre viendra pour la réception des travaux.

Nombreux rendez-vous avec chacun des acteurs de l’école (directrice, enseignants et responsable entretien) qui permettent de lister les besoins et de faire le point sur le fonctionnement de l’école. Rencontre avec un professeur d’EPS qui parle très bien français et accepte de faire des animations (DVD suivi de débats) aux élèves et fait des groupes de discussion avec les professeurs pour améliorer leur niveau, l’ensemble parait apprécié et commence à donner ses premiers fruits… Nous passons dans quelques classes et lisons une histoire qui sera traduite en malgache.
En fin de séjour, le dispensaire est bien équipé de médicaments, de matériel, de farine nutritive et de laits 1er âge. Nous terminerons par une petite fête offerte par les sœurs qui dansent à la fin du dernier repas !
- L’importance vitale d’approvisionner le dispensaire en lait maternisé et farine nutritive.
- Il faut poursuivre le financement de Séraphin qui améliore le niveau de français.
- Approfondir le projet de culture ou de fourniture d’Artemisia pour limiter le palud.
- Réfléchir à une future salle d’informatique.
Départ matinal à 6h, nous sommes 6 dans la voiture ! La piste sera plus clémente jusqu’au km 24 oÙ nous devrons attendre le passage de 3 camions et une voiture. Notre chauffeur passera presque sans problème et nous quitterons la piste vers 14h avec soulagement, puis retour à Fianarantsoa.

,Chacun partira de son côté, Eric passe la journée à l’hôpital pour assister le chirurgien et faire connaissance de l’hôpital d’Andrainjato. Christophe retrouve Mr Abelson, ils vont visiter plusieurs locaux pour nos différents projets (logements d’étudiants, dispensaire centre-ville pour sans-abris) et je pars avec Joro acheter un frigidaire pour Ambatofotsy et régler des médicaments pour Sr Honorine.
L’après-midi rencontre avec Sr Noëline supérieure de l’école d’Ambozanten (900 élèves environ) qui pourrait loger 3 étudiantes dans un dortoir. Nous découvrons une belle école, bien entretenue avec une bibliothèque magnifique où les élèves vont régulièrement classe par classe. Cela fait plaisir de voir un établissement d’une telle qualité.
Nous retournons chercher nos commandes chez Claude, toujours aussi merveilleux, puis nous terminerons chez un peintre qui réalise des œuvres relatant la vie quotidienne malgache, nous en rapporterons quelques-unes pour la vente de novembre. Le soir nous dinerons avec Tahiry et Fafah, les 2 chirurgiens avec qui nous pourrons évoquer les besoins et les projets toujours nombreux et tous urgents !!

Ces paysages sont plus qu’un décor, ce sont des découvertes inoubliables !



Cette fois nous avons fait une petite escapade par la côte Est et sommes remontés jusqu’à Kimony au nord de Morondava chez les sœurs de St Joseph de Cluny qui tiennent une petite école primaire (231 élèves) dans un village de pêcheurs. Il y a aussi un dispensaire et une salle d’accouchement tenus par Sr Goretti infirmière. Le village est partagé en 3 ; Kimony nord séparé par un bras de mer, Kimony centre où sont les sœurs et Kimony sud.
Ces petits villages de pêcheurs sont pauvres mais grâce aux poissons les habitants sont plutôt en bonne santé. L’école des sœurs fonctionne bien mais les parents ne payent pas la scolarité et les enfants sont souvent absents.
Nous irons à Morondava rencontrer le vicaire épiscopal (en l’absence de Mgr Fabien parti célébrer un enterrement). Cela nous permet de visiter la culture de spiruline puis de nous entretenir sur l’avenir de la communauté de Kimony et son financement.



Visite de Kimony-Nord où nous partons en pirogue à la rencontre des responsables du village, des parents d’élèves et des élèves. Ils aimeraient qu’OTM puisse les aider à fournir les matériaux pour construire une petite école en bois pour accueillir les plus jeunes enfants afin de leur éviter de prendre la pirogue qui est dangereuse.
Nous irons dans chaque classe à la rencontre des élèves et des professeurs, les classes ne sont pas surchargées. Enfin, un partage avec les sœurs sur tous les sujets, leurs finances sont difficiles à équilibrer.

- Ici le plus gros problème réside dans le fait que les parents ne paient pas la scolarité (1€/mois/élève !)
- Pour le moment le diocèse rémunère les enseignants mais les moyens diminuent et il doit fermer des écoles.
- Les enfants de Kimony nord viennent à l’école grâce à une pirogue achetée par OTM, il faudrait en acheter une deuxième car ils sont très nombreux. (environ 100€)
- Afin d’éviter le transport des jeunes enfants (3 à 6ans), un projet de construction d’un petit bâtiment en bois dans le village de Kimony-nord serait la meilleure solution. Le village donne le terrain, il faut juste fournir les matériaux (1500€ environ) et un professeur irait s’occuper des petits sur place.
- L’aide au dispensaire et à la maternité restera ponctuelle suivant les urgences.
Nous quittons en touc-touc ce village si attachant pour prendre un avion qui nous ramènera à Tana où nous attend Joro qui est remonté en voiture en récupérant l’artisanat sur son passage. Nous retrouvons Tana et ses embouteillages monstres qui vont limiter nos déplacements ce jour là, nous ferons quand même quelques ultimes achats.
Nous allons déjeuner chez Soa, la directrice de l’école FFMM, toujours aussi vaillante et dynamique elle dirige courageusement cette école secondaire de 332 élèves qui a été fondée par son mari décédé depuis longtemps. Les élèves sont issus de familles pauvres et OTM aide au financement des fournitures scolaires, sans cela une grande partie des élèves ne pourraient venir à l’école. Des enfants en grande difficulté sont envoyés d’office par le district et il faut les prendre en charge !
- L’aide apportée par OTM est essentielle pour que ces jeunes puissent continuer à étudier.
Nous retournons chez les sœurs de l’Évangile pour visiter le dispensaire (besoins divers, médicaments, rencontre avec la sage-femme) la cantine des enfants dénutris (environ 30 enfants envoyés par le médecin, ils seront nourris 3 semaines et plus si besoin), la cantine qui accueille 400 enfants chaque jour (c’est souvent leur seul repas).
Avec sœur Emérentienne, nous ferons le bilan des opérations financées par OTM (grâce au don du conseil municipal enfants de Seyssuel) et de ses besoins en général.
Nous passons un moment à l’atelier de broderie pour les dernières mises au point sur les commandes en cours et récupération de tout ce qui est prêt.
Christophe refait le tour des bâtiments puis nous assistons à une petite fête avec tous les enfants réunis avant de déjeuner avec toutes les sœurs.


- Il y a toujours beaucoup à faire pour aider ce quartier si pauvre, tout est urgent et indispensable. (aide à la nourriture, aux soins, aux fournitures scolaires…
- La mission de septembre vérifiera le bon fonctionnement du nouvel échographe et récupérera les broderies à terminer. Ils reverront la petite fille opérée du rein.



Une fois encore, nous rentrerons comblés de merveilleuses rencontres et toujours plus motivés pour aider ce pays magnifique..